Avez-vous lu le dernier article de Stratégies sur les start-up RH ?
Thierry Majorel, responsable innovation de BPI Group nous parle d’ébullition. En effet, aujourd’hui, 500 start-up façonnent le paysage du marché RH en France. Et la plupart propose des solutions de recrutement.
D’ailleurs, on y apprend que 286 se consacrent uniquement au recrutement. Nous assistons depuis plusieurs années à une digitalisation massive des Ressources Humaines, couplée à l’arrivée, plus récente, de l’intelligence artificielle.
Gagner du temps
La priorité, c’est de gagner du temps. Parce que comme l’affirme Arnaud Schoumacher, responsable du recrutement chez Oui.sncf, « la digitalisation permet de se concentrer sur l’humain, pour mieux évaluer la compatibilité des candidats avec notre entreprise ».
Digitaliser, c’est réduire les erreurs de recrutement, donc réduire le coût d’un recrutement. Une erreur de recrutement, c’est une perte comprise entre 40.000€ et 50.000€ : cela comprend le coût du recrutement, de l’intégration et la perte d’opportunités business.
L’IA, c’est l’assurance de limiter les erreurs de casting. En 2017, un rapport d’IBM nous apprenait que, sans l’utilisation de l’intelligence artificielle, 39% des embauches étaient des regrets. Digitaliser, et utiliser l’intelligence artificielle, c’est aussi automatiser les tâches à faible valeur ajoutée. Autant de temps dégagé qui peut être redistribué pour les entretiens et les prises de décision, tâches à forte valeur ajoutée.
Makram Torkhani, directeur général de Yatedo, l’affirme : « aujourd’hui, le sourcing capte encore 70 % du temps d’un recruteur et les échanges avec les candidats, seulement 20 %. Nous voulons inverser cette proportion ».
Lutter contre la pénurie de talents
Nous faisons face à une pénurie de talents, dans des secteurs précis et sur des postes techniques. Les candidats présents sur des jobboards ou avec des profils publics sur les réseaux sociaux sont sur-sollicités. Pour Makram Torkhani, « les annonces digitales ne touchent en moyenne que 20% des candidats, ceux qui recherchent un nouveau poste. Cela signifie que 80 %des candidats potentiels, voire 95 % pour les cadres et les profils IT, ne sont pas informés de ces annonces. Et la part des candidats passifs a tendance à augmenter car le marché est plus tendu ».
L’intelligence artificielle offre des nouvelles opportunités au monde du recrutement : traiter et organiser des millions de données réparties sur l’ensemble du web, en quelques secondes, pour en ressortir des tendances. Une mine d’or à explorer pour les recruteurs, qui ont accès à un sourcing sans limites et à des profils moins sollicités.
Depuis peu, une collaboration IA – Homme se dessine. L’un aura besoin de l’autre, et vice-versa. Pour en finir avec les tâches répétitives qui ne demandent pas de réelles compétences et se concentrer sur celles qui font vraiment appel aux compétences du recruteur.
Si vous souhaitez retrouver l’article original de Stratégies, c’est par ici.